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Affichage des articles du 2018

Du désert à la mer.

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La Bolivie est derrière moi. Je ne pensais pas découvrir un pays aussi surprenant entre les rives sauvages du lac Titicaca, l'altiplano à perte de vue , les immenses salars et le désert du sud Lipez. De quoi être comblé! A la frontière, le choix entre le Chili et l'Argentine s'est imposé pour tracer la route vers la Patagonie à des milliers de kilomètres. Après deux bons mois en altitude, le besoin de mer m'a guidé vers les côtes de l'océan Pacifique.  Auparavant, une escale chez des amis, Etienne et Juanita m'a permis de voir la vallée viticole de Elqui où est produit le Pisco, le cognac chilien. Le contraste entre les hautes montagnes désertiques et les plantations verdoyantes est incroyable.  La côte chilienne au sud de Valparaiso ressemble à nôtre Côte d'Azur. Des pinèdes, des forêts d'eucaliptus, des immeubles de vacances, des plages et des montées à 20%... Ça grimpe vraiment raide sur des kilomètres.  Tout est dit sur le panneau. Les propriétés son

Le désert bolivien du Sud Lipez.

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Après les salars de Coipasa et d'Uyuni, j'ai repris la route qui mène à la «Ruta de Lagunas», traversant le désert bolivien du Sud Lipez. 225 kms de pistes en sable, graviers, tôle ondulée, balayées par un vent violent, entre 4000 et 5000m d'altitude. Coincé entre le Chili et l'Argentine, ce territoire  est un joyau composé de volcans frôlants les 6000 m, de neuf lagunes colorées, d'espaces minéraux à perte de vue.  Parcourir cet itinéraire difficile à vélo est un défi pour les cyclos au long cours. Certains parlent du Graal. J'ai compris pourquoi après huit jours de vie intense dans une nature pas complaisante.  Les étapes sont courtes et souvent ralenties par le vent W/SW qui souffle à plus de 50 kmh.  38 kms en 12 heures de lutte contre les rafales, le sable qui stoppe net les roues, le poids du vélo dépassant les 45 kgs. Il faut prévoir de l'eau pour deux jours et huit jours de ravitaillement. Lourd, très lourd quand on pousse Malabar à 4900 mètres... Po

Le grand blanc. Les salars de Coipasa et d'Uyuni.

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Le salar d'Uyuni est un beau terrain de jeu de 150 kms de large . Il a fallu deux jours pour traverser cette immense étendue blanche de 10.580 km2. Avec Thomas un jeune Suisse, nous avons décidé de passer auparavant  par le salar de Coipasa très isolé et sauvage. Les pistes en sable ou en tôle ondulée ont r endu l'accès difficile au village de Llica. Que la vie est rude ici! Il pleut en janvier et février. Le reste de l'année est terriblement sec et venteux. Pourtant une forme d'agriculture est pratiquée dans le sable ainsi que l'élevage de lamas. La viande est bonne, cuite en friture ou bouillie. Les habitants de Tres Croces nous ont proposé une maison pour passer la nuit. Les visiteurs sont rares et nous étions une surprise, surtout pour les enfants qui restèrent longtemps à nos côtés. Rouler sur le salar n'est pas anodin. On retrouve les sensations provoquées par la neige ou le givre. Le crissement, l'éblouissement, la liberté du mouvement... Le Grand Bla

Aux portes du désert.

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La pampa devient très aride. Elle va disparaître en devenant désertique. Mon prochain décor pour les quinze jours à venir, Salar d'Uyuni et le Sud Lipez.

La Paz, la capitale aérienne.

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La Paz donne le vertige par son dénivelé, 500 mètres entre le bas et le haut de la ville. La solution pour passer d'un bord à l'autre de la cuvette est le teleferico qui est un véritable un métro aérien, ultra moderne, de technologie suisse. 1,20€ pour voler au-dessus des maisons de briques rouges et d'immeubles modernes colorés pendant une petite heure. Un vrai plaisir ! Au loin un sommet de 6462 mètres, Illimani, veille sur la capitale. Sur les hauteurs de El Alto, un marché géant s'étire sur des kilomètres. Des centaines d'échoppes vendent l'objet introuvable ailleurs. La Paz, cachée dans sa vallée, surprend par sa démesure.

Abancay - Cusco - Huancane

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Abancay - Curahuasi - Limatambo - Cusco - Huancané . 397 kms J'arrive à  Abancay en minibus après avoir été malade trois jours à Andahuaylas. Je rattrape mon retard sur la moyenne à tenir pour arriver à Ushuaïa fin mars. 50 kms par jour. Abancay est une ville sans charme, sans style, sans finition. Une ville péruvienne…. On y trouve de tout, surtout des dentistes car il y a une école en médecine dentaire. Il pleut au matin. La sortie de cette cuvette à 2200 m d'altitude promet d’être bien longue. Le col est posé à 4000 mètres d'altitude, 34 kms plus loin dans les nuages. L'ambiance a un côté fantastique avec ces nuages qui se déchirent,  disparaissent, laissant entrevoir des sommets enneigés. Un couple de cyclos s'arrêtent près de moi. Enfin une rencontre et un échange en français depuis  presque un mois… Leur blog est : petitouravelodanslesandes. Une ration de patates avec un œuf et un bon maté pour me réchauffer me relancent dans la montée. J'apprécie cette h