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Affichage des articles du octobre, 2018

Chemin de croix.

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Croyez moi, c'est un calvaire d'être poursuivi par trois croix. Après celles d'Abancay,  celles-ci dominent la ville de Cusco  blottie dans le fond. Jamais deux sans croix ! A quand les prochaines?

Ayacucho - Chincheros - Andahuaylas - Abancay

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Ayacucho - Chincheros - Andahuaylas - Abancay 383 Kms Suite à une erreur, j'ai perdu tout le texte de cet itinéraire. Dommage pour ces heures d'écriture volatilisées d'un maudit clic. Ce parcours très montagneux sera illustré de photos légendées. Hasta luego. . Au matin à 4200 m, Malabar file sur le macadam . La route est posée sur un océan de fétuque que les vigognes graciles broutent en toute liberté. Ces petits camélidés sont sauvages. Mario sur sa moto stoppe près de moi et se met à causer comme si on se connaissait depuis toujours. La journée commence tôT bien! Les reliefs de la cordillère sont terriblement escarpés. Malgré la pente, les paysans exploitent des petit lopins de terre où ils plantent du maïs et des pommes de terre. Ils mâchouillent des feuilles de coca qui leur permet de tenir la journée. Pour Malabar, les routes sont de vrais chemins de croix. Les montées durent des heures pour parcourir  40 kilomètres. Puis une plongée de 50 km avale l'équipage ver

El condor en bicicleta.

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IL se posa sans un courant d'air. Proprement comme seuls les condors andins savent le faire depuis leur premier vol. D'un coup d'oeil, IL repéra Malabar surpris par la taille de cet oiseau. «Je suis grand. J'ai de l'envergure. Je suis adoré. Et toi?» Malabar recula pour ne pas lui rouler sur les pattes. «Moi, je suis léger. J'ai de la souplesse. Je suis inconnu.» Le condor tordit son cou rouge carmin et s’avisa. «Tu es mon double espéré. Adoptons nous, si tu le veux!» Monter les pentes au souffle des thermiques. Malabar en rêvait depuis si longtemps qu'il accepta sans tergiverser  l’offre du condor. «Tu voles. Je roule. Le monde s'offre à nous. Roulons!» «Oui. Volons!» Depuis leur entente,  les paysages s'embellirent au passage de cet improbable équipage.

Chronique d'en haut.

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Au matin à 4200 m, Malabar file sur le macadam . La route est posée sur un océan de fétuque que les vigognes graciles broutent en toute liberté. Ces petits camélidés sont sauvages.  Mario sur sa moto stoppe près de moi et se met à causer comme si on se connaissait depuis toujours. La journée comme bien!

Lima - La Oroya - Huancayo - Ayacucho

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Lima - La Oroya - Yuancayo - Ayacucho 584 kms 6h du matin l'avion se pose sur l'aéroport de Lima . Gustavo le chauffeur de taxi qu’Anita m'a commandé, me récupère ainsi que Malabar en parfait état . Merci à la Latam. Anita accueille  des voyageurs français dans le quartier résidentiel de San Borja. Elle est de bon conseil pour circuler dans Lima et je l'ai suivie au grand marché de Gamarra. Immersion populaire garantie ! Je décide de partir un dimanche matin, jourdes élections municipales et régionales. Les péruviens sont obligés de voter sinon ils payent une amende de 130 soles, 35 €  . Aucune circulation dans Lima mais le trafic s'intensifie en arrivant sur la carretera central 22 qui mène à La Oroya. Chaque croisement dans les agglomérations est un énorme bazar dans lequel je dois me faufiler entre les camions, les bus collectivos , les tuk-tucks  et les voitures. Ça fume très noir et je roule avec un foulard sur visage. La montée au col de Ticli