El condor en bicicleta.
IL se posa sans un courant d'air. Proprement comme seuls les condors andins savent le faire depuis leur premier vol.
D'un coup d'oeil, IL repéra Malabar surpris par la taille de cet oiseau.
«Je suis grand. J'ai de l'envergure. Je suis adoré. Et toi?»
Malabar recula pour ne pas lui rouler sur les pattes.
«Moi, je suis léger. J'ai de la souplesse. Je suis inconnu.»
Le condor tordit son cou rouge carmin et s’avisa.
«Tu es mon double espéré. Adoptons nous, si tu le veux!»
Monter les pentes au souffle des thermiques. Malabar en rêvait depuis si longtemps qu'il accepta sans tergiverser l’offre du condor.
«Tu voles. Je roule. Le monde s'offre à nous. Roulons!»
«Oui. Volons!»
Depuis leur entente, les paysages s'embellirent au passage de cet improbable équipage.
Commentaires
Enregistrer un commentaire